Le début du scandale
Une histoire intéressante se déroule autour d’une clinique dentaire relativement nouvelle en Hongrie qui prétend être suisse. Voici un bref résumé de ce qui s'est produit jusqu'ici.
Il ressort de centaines de courriels divulgués par des whistleblowers que la plupart de l'histoire prétendue de Helvetic Clinics est une pure fiction. Contrairement à ce qu’on pourrait croire sur la base de son nom et de l’article sur Wikipedia (rédigé par ses directeurs), Helvetic Clinics n'est pas une chaîne de cliniques, mais une seule clinique en Hongrie qui prétend être suisse.
Il est maintenant clair que sa dentisterie ne respecte pas les normes suisses. La question se pose si Helvetic Clinics est conforme à quelconque norme. Ses références se sont révélées fausses.
Helvetic Clinics prétend avoir un certificat ISO. Ceci n'est pas le cas. De manière symptomatique, en cliquant sur le logo ISO sur son site Web, le visiteur arrive au site Web d'ISO, plutôt que au certificat lui-même. Ce n'est pas ce que nous appelons la qualité suisse.
Selon les captures d'écran révélées par les whistleblowers, Helvetic Clinics paie pour des avis positifs. La conversation Skype entre Jean François Empain, l'un des directeurs, et Muhammad Ahsan Ali, un programmeur indépendant d'Islamabad, au Pakistan, montre clairement comment Helvetic Clinics, désespérée et malhonnête, recherche des avis positifs des patients. Pour quelques centaines de dollars, Helvetic Clinics a acheté les votes nécessaires pour gagner le prix Best of Budapest. Ce n'est pas ce que nous appelons la qualité suisse.
L‘échange des courriels entre Pierre Chaker, un autre responsable de Helvetic Clinics, et Daniel Shaw, fondateur de Global Clinic Rating (GCR), révèle que GCR a donné des conseils comment abuser de son propre système de classement. M. Shaw a aidé Helvetic Clinics à être le premier, contre une récompense financière. GCR a même retardé l'annonce des gagnants jusqu'à ce que Helvetic Clinics puisse grimper sur l'échelle. Ce n'est pas ce que nous appelons la qualité suisse.
La liste des dentistes sur le site Web de Helvetic Clinics est encore différente de ce qui apparaît sur GCR. La vraie question est : qui traite les patients à Budapest? Voici la liste des dentistes selon le site Web de Helvetic Clinics. Notez combien de jeunes dentistes il y a. Sont-ils expérimentés? Pas vraiment. Ceci est la liste des dentistes selon GCR. Notez que le professeur Emil Segatto ayant 20 ans d'expérience n'a jamais travaillé là-bas. Bien sûr que non, les touristes dentaires n'ont pas besoin d'orthodontie et il ne s’occupe que de ça. Les jeunes dentistes ne sont pas nommés, parce qu'ils rabaisseraient le classement des cliniques Helvetic. Ce n'est pas ce que nous appelons la qualité suisse.
Le scandale concernant Helvetic Clinics Budapest n'est certainement pas encore terminé. Le programme de blanchiment d'argent construit autour de cette clinique dentaire est assez sophistiqué: fausses factures, évasions fiscales, sociétés off-shore au Luxembourg. Les autorités locales sont susceptibles de commencer à enquêter bientôt. Espérions que, par la suite, « être de qualité suisse » regagnera sa signification d’autrefois.
Il ressort de centaines de courriels divulgués par des whistleblowers que la plupart de l'histoire prétendue de Helvetic Clinics est une pure fiction. Contrairement à ce qu’on pourrait croire sur la base de son nom et de l’article sur Wikipedia (rédigé par ses directeurs), Helvetic Clinics n'est pas une chaîne de cliniques, mais une seule clinique en Hongrie qui prétend être suisse.
Il est maintenant clair que sa dentisterie ne respecte pas les normes suisses. La question se pose si Helvetic Clinics est conforme à quelconque norme. Ses références se sont révélées fausses.
Helvetic Clinics prétend avoir un certificat ISO. Ceci n'est pas le cas. De manière symptomatique, en cliquant sur le logo ISO sur son site Web, le visiteur arrive au site Web d'ISO, plutôt que au certificat lui-même. Ce n'est pas ce que nous appelons la qualité suisse.
Selon les captures d'écran révélées par les whistleblowers, Helvetic Clinics paie pour des avis positifs. La conversation Skype entre Jean François Empain, l'un des directeurs, et Muhammad Ahsan Ali, un programmeur indépendant d'Islamabad, au Pakistan, montre clairement comment Helvetic Clinics, désespérée et malhonnête, recherche des avis positifs des patients. Pour quelques centaines de dollars, Helvetic Clinics a acheté les votes nécessaires pour gagner le prix Best of Budapest. Ce n'est pas ce que nous appelons la qualité suisse.
L‘échange des courriels entre Pierre Chaker, un autre responsable de Helvetic Clinics, et Daniel Shaw, fondateur de Global Clinic Rating (GCR), révèle que GCR a donné des conseils comment abuser de son propre système de classement. M. Shaw a aidé Helvetic Clinics à être le premier, contre une récompense financière. GCR a même retardé l'annonce des gagnants jusqu'à ce que Helvetic Clinics puisse grimper sur l'échelle. Ce n'est pas ce que nous appelons la qualité suisse.
La liste des dentistes sur le site Web de Helvetic Clinics est encore différente de ce qui apparaît sur GCR. La vraie question est : qui traite les patients à Budapest? Voici la liste des dentistes selon le site Web de Helvetic Clinics. Notez combien de jeunes dentistes il y a. Sont-ils expérimentés? Pas vraiment. Ceci est la liste des dentistes selon GCR. Notez que le professeur Emil Segatto ayant 20 ans d'expérience n'a jamais travaillé là-bas. Bien sûr que non, les touristes dentaires n'ont pas besoin d'orthodontie et il ne s’occupe que de ça. Les jeunes dentistes ne sont pas nommés, parce qu'ils rabaisseraient le classement des cliniques Helvetic. Ce n'est pas ce que nous appelons la qualité suisse.
Le scandale concernant Helvetic Clinics Budapest n'est certainement pas encore terminé. Le programme de blanchiment d'argent construit autour de cette clinique dentaire est assez sophistiqué: fausses factures, évasions fiscales, sociétés off-shore au Luxembourg. Les autorités locales sont susceptibles de commencer à enquêter bientôt. Espérions que, par la suite, « être de qualité suisse » regagnera sa signification d’autrefois.
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